Parce que les femmes sont celles qui se connaissent le mieux
l'Auto-palpation
En marge des examens réalisés en cabinet médical – gynécologue, endocrinologue, radiologue ou autres, la communauté médicale, ainsi que notre association, comme toutes celles qui promeuvent la lutte contre le cancer du sein, encouragent toutes les femmes, et ce quel que soit leur âge, à réaliser régulièrement une autopalpation de leurs seins. N’oublions pas que ce geste, si simple, peut contribuer à dépister plus précocement la présence de nodules (« petite boule ») ou toute autre anomalie, pouvant évoluer vers un cancer du sein.
Nous le rappelons une fois de plus, plus une tumeur est détectée tôt, meilleures sont les chances de prise en charge à temps, et donc de guérison à terme.
Dès l’âge de 20 ans, la réalisation de cet auto-examen est recommandée environ 8 jours après la fin de votre cycle menstruel, car les tissus sont alors plus souples. On considère que tout changement de taille, de forme, toute apparition de rougeurs, toute altération du mamelon ou de la peau, tout renflement ou écoulement du mamelon sont des signes vous invitant à consulter dans les plus brefs délais votre médecin traitant qui saura vous orienter vers le bon professionnel de santé pour confirmation ou infirmation.
Pour information, il existe 3 méthodes d’autopalpation : la méthode radiale, en partant du mamelon vers l’extérieur du sein, la méthode verticale, en partant du haut de l’aisselle et en palpant votre sein de haut en bas sur toute sa surface, et enfin la méthode circulaire, toujours en partant du haut de l’aisselle, palpez votre sein en spirale concentrique jusqu’au mamelon. A noter que pour chacune des 3 méthodes, il convient d’avoir recours à 3 niveaux de pression : superficielle, moyenne et forte en utilisant la pulpe de vos trois doigts centraux, main gauche pour le sein droit et réciproquement pour le sein gauche.
La mammographie
La mammographie est l’examen radiologique de référence des seins. Elle permet de révéler des petites tumeurs (agrégats cellulaires ou nodulaires) qui ne sont pas toujours détectables par la seule palpation des seins. Une classification en première intention sera posée par le radiologue non oncologue, de ACR I à ACR V.
Certains mammographes sont équipés d’une tomosynthèse et permettent de réaliser une mammographie classique associée à une prise de vue en 3D du sein : l’objectif est de détecter les petites tumeurs « masquées » par la densité mammaire.
L'échographie
L’échographie explore le sein grâce à des ultrasons. Elle permet, dans certains cas, d’apporter des informations complémentaires à la mammographie.
Pour affiner le diagnostic, les médecins disposent également d’une « élastographie » : échographe à ondes “ultrasonores“ qui mesure la dureté des tissus et permet d’évaluer précisément le caractère cancéreux, ou non (donc liquidien Vs solide Vs mixte), d’une lésion afin de limiter le nombre de biopsies, qui restent un examen davantage invasif.